Le plan de développement professionnel : une idée de génie!

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Tout au long d’une carrière, il est normal que des périodes de remise en question et d’interrogation surviennent. Parce qu’il a à cœur l’épanouissement professionnel de ses membres, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) propose une démarche pour accompagner les ingénieur·es dans la réalisation d’un plan de développement professionnel (PDP).

Disponible sur le site Internet de l’OIQ, le guide d’accompagnement comprend un formulaire à remplir afin de brosser un portrait de la situation et d’établir des objectifs de carrière.

L’élaboration du PDP consiste en une démarche réflexive, c’est-à-dire qu’elle amène celui ou celle qui l’entreprend à songer à son parcours professionnel actuel et futur de même qu’aux compétences qu’il ou elle souhaiterait développer à court, moyen et long terme, explique Catherine Léonard, conseillère en perfectionnement des compétences à la Direction de la surveillance et de l’inspection professionnelle de l’OIQ.

« Dans le fond, c’est de prendre le temps de réfléchir à soi en tant que professionnel, à notre carrière, à notre cheminement, mentionne-t-elle. C’est du temps qu’on ne prend pas toujours, mais qui permet de développer une vision plus claire de notre avenir. »

Quatre étapes

La démarche de PDP suggérée par l’Ordre comprend quatre étapes.

On invite en premier lieu l’ingénieur ou ingénieure à évaluer sa situation professionnelle actuelle. « On fait le point. Comme ingénieur, où en suis-je dans ma pratique? Quelles sont les compétences que j’ai et quelles sont celles que je souhaite développer? Quelles sont les normes de ma pratique et de mon domaine qui nécessiteraient que je me mette à jour? L’idée, c’est de faire le bilan d’où on en est aujourd’hui dans sa carrière, dans sa profession, dans son emploi et dans son domaine de pratique », explique Catherine Léonard.

En deuxième lieu, on amène l’ingénieur ou ingénieure à déterminer sa vision et les objectifs qu’il ou elle souhaite atteindre et les apprentissages à effectuer dans l’avenir.

« Ça n’est pas obligé d’être toujours très précis. Tout cela va nous amener à établir des objectifs de développement, avec nos attentes, qui seront réalistes et mesurables, ce qui constitue la troisième étape du plan », indique Catherine Léonard.

Les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs seront variés. « On pense spontanément à des cours, mais ça peut être plein de choses, précise Catherine Léonard. Ça peut être de nouvelles tâches ou responsabilités au travail, des cours, des conférences, de nouveaux projets, du coaching ou simplement de la rétroaction. »

L’important, soutient la conseillère, est de pouvoir mettre le plan en œuvre et d’en assurer le suivi, ce qui constitue l’étape ultime du PDP. « C’est à ce moment qu’on confirme si nos actions nous permettent d’être aligné sur notre vision. Si nécessaire, on ajuste le tir », note Catherine Léonard. Celle-ci indique qu’il est possible que ces objectifs aient été atteints plus rapidement que prévu ou qu’ils aient été mis de côté pour diverses raisons.

Un exercice à faire… et refaire!

Le PDP est un exercice qui peut être revu à la fréquence qui convient le mieux à celui ou celle qui choisit de l’entreprendre. Catherine Léonard recommande tout de même d’y jeter un œil au moins tous les deux ans, histoire de garder le cap.

« Le principal avantage du plan, c’est d’avoir une vision, une idée du chemin qu’on souhaite parcourir tout en choisissant des activités de développement qui vont nous être vraiment utiles, commente Catherine Léonard. Ça vient structurer une réflexion à laquelle se livrent naturellement la plupart des professionnels. »

Bon à savoir

L’OIQ impose à ses membres de suivre 30 heures de formation continue tous les deux ans. La réalisation d’un PDP à l’aide du guide élaboré à leur intention leur permet de retrancher une heure de cette cible.

 

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